Sommaire
◼︎ Quelques brèves et actualités du Ruthénois
◼︎ RENCONTRE :
Médecin psychiatre à l’hôpital Sainte-Marie
◼︎ PORTRAIT :
Bruno BONHOURE
Le chemin du paradis passe par la chambre des larmes
◼︎ LE DOSSIER :
AVEYRON AU FÉMININ
▸ Françoise DESMAS
▸ Clémentine SAINTOUL-COLOMBRES
▸ Camille VEZY
▸ Marie-Hélène CADARS
◼︎ LA RECETTE DU MOIS
FILET DE BOEUF WELLINGTON
◼︎ UN NOM… UN LIEU, UN MONUMENT…
◼︎ Nos coups de coeurs & bonnes adresses
Chantons sous le masque
Puisque nous sommes partis pour vivre avec, autant chanter. Il y aurait tant à dire. Sur ce qui est bien fait, et surtout mal fait. Puisque la vérité se cache depuis la nuit des temps, dans les conflits d’intérêts et les controverses. Mieux vaut laisser passer l’averse. Nous pouvons battre le pavé, il est tout aussi bien de marcher entre les pierres, pour éviter les préjugés et la morale, le communautarisme et l’islamo-gauchisme, les recommandations qui infantilisent tout au long de la journée. Tout ce qui divise. Toute forme de radicalisme. Pour éviter de marcher sur des œufs, autant marcher sur les joints, en somme. Comme sur un pavé mosaïque, en évitant le blanc et le noir. Sur la pointe des pieds. Comme Gene Kelly dansant sur le trottoir. Ouvrir le parapluie mais pas par tous les temps. D’autant que c’est le printemps. Ouvrir les baleines non par principe de précaution, mais pour en jouer, le refermer et sentir la pluie tombée sur soi. La vie qui s’écoule encore. Car l’incertitude est justement ce qui doit nous faire avancer. Essayer, tomber, se tromper, se relever, puis taper les pieds dans l’eau pour y voir notre avenir, notre condition, notre miroir. Sous la lune et le soleil, exactement comme dirait le beau Serge. Pour nos vies martiennes, comme dirait Etienne. C’est à nous de conter notre existence. La liberté se prend. A nous d’être créatifs. Alors, chantons sous le masque.
La rédaction