Sommaire
◼︎ Quelques brèves et actualités du Ruthénois
◼︎ RENCONTRE :
Micropolis, jardin de la biodiversité
◼︎ PORTRAIT :
René DURAN
Pour toujours cheminant
◼︎ LE DOSSIER :
LA BIODIVERSITÉ
▸ EXEN : l’expert de la biodiversité se trouve à Vimenet
▸ LPO : la protection de la biodiversité dans les airs et sur terre
▸ MICROPOLIS : 20 ans d’expérience dans la sensibilisation des publics
◼︎ LA RECETTE DU MOIS
CHEESE CAKE AUX FRUITS ROUGES
◼︎ UN NOM… UN LIEU, UN MONUMENT…
◼︎ Nos coups de coeurs & bonnes adresses
Souriez, vous êtes masqués !
Triste et compliqué. Tel est le constat. Le monde d’après, n’est pas, pour l’heure, parsemé de fleurs et annoncé comme un retour à la nature, à l’authenticité, à l’oisiveté lettrée, mais toujours marqué par le masque. Plus que jamais. Des écoles aux entreprises. Comme si le vengeur, Dame nature, n’en avait pas fini de montrer à l’homme la voie de la sagesse. C’est aussi et surtout le cruel dilemme actuel du capitalisme pris dans l’étau de l’économie et du politique. Et les semaines à venir seront…riches d’enseignements voire capitaux. Baudelaire parlant de modernité, évoquait l’absence de progrès. La réalité du XXIe siècle lui donne, hélas pour nous, raison. Tout comme le pensait aussi, avant lui, Montaigne, pour qui tout est cyclique.Comme tout est un éternel commencement. Pendant l’été, il y a eu des éclairs, des jours de repos, de randonnées à vélo ou à pied, histoire de cultiver la biodiversité, et de « port du sourire obligatoire » pour remonter le moral, lever la tête, même masquée. De toute façon, la vie est un masque. Nous portons un masque dans la vie publique, au sens propre désormais, le vrai visage étant notre vie intérieure. Car « le monde entier joue la comédie », nous prévenait Pétrone. A force de jouer, le masque s’est collé à nos basques. Et le marché, pas celui des produits frais et locaux, mais celui du mercantilisme, toujours aussi aveugle et vil, joue comme il spécule avec les prix, avec nos vies. Au Portugal, cela vaut le coup (le coût donc) d’en commander. Le masque qui n’était pas nécessaire quand nous n’en avions pas, est moins cher chez les Lisboètes. L’info est passée. On peut encore s’interroger. Le prix, lui, de la liberté, s’invite paradoxalement sur les masques. On écrit par-dessus le fait que l’on soit empêché de parle ou des symboles. Comme on pense finalement au monde d’hier à regret. Certains y mettent leur passion pour leur club de foot ou de rugby. J’y inscrirais bien le « Carpe diem » d’Horace. Puisque la mort est au bout du chemin, le but est la vie.
Souriez, c’est la rentrée !
La rédaction