L’Aveyron, c’est une entité qui résonne même en Afrique ! Valérie Loubière, habitante de Canabols à proximité de Rodez, a voulu créer une passerelle entre notre territoire et l’Afrique : Aid’Afrique est née.
Valérie, présidente d’Aid’Afrique, a accepté de se prêter au jeu des questions-réponses pour nous faire découvrir son association.
Depuis quand existe l’association ? Quelles ont été vos principales motivations ?
L’association existe depuis le 3 décembre 2019. Au cours de notre premier voyage en Afrique au Kenya, nous avons été bouleversés de voir autant de misères à tous les niveaux notamment avec un manque d’eau, de nombreux bidonvilles, une multitude d’enfants de la rue, très peu ou pas de centres de soins…. Lorsqu’on voit ce constat accablant de leur vie, cela prend aux tripes, on se dit intérieurement, il faut faire quelque chose. De retour en France, nous avons décidé de créer une association humanitaire pour aider ces populations démunies.
Quels sont les domaines d’activités de l’association ?
Notre objectif est d’aider ces populations dans leur quotidien mais surtout leur donner la possibilité de se développer et d’acquérir l’autonomie dans plusieurs domaines. Les aider est important mais nous ne sommes pas dans l’assistanat. Nous voulons créer des moyens sur place qui leur permettent de progressivement s’autogérer et avoir le moins possible besoin de l’aide humanitaire des autres pays.
Avec quels pays et structures travaillez-vous ?
Nous intervenons auprès de populations démunies principalement en Afrique de l’Ouest notamment en Côte d’Ivoire, Togo, Bénin. Nous collaborons avec des associations locales sérieuses enregistrées au niveau national. Elles sont au plus près des populations locales pour une aide ciblée et efficace à la fois.
Quelles sont vos principales actions ?
Nos actions différents en fonctions des pays et des besoins du moment. Nos interventions se réalisent sous diverses formes : des forages, la construction de sanitaires, l’aide à l’agriculture, l’élevage de poulets, les cultures, …. Nous avons distribué de la nourriture, vêtements, livres, cahiers, jouets, kits médicaux ou encore vélos dans des orphelinats au Togo. Notre maître mot, c’est l’autonomie, nous souhaitons les épauler pour que ces populations vivent par leur propre moyen.
Comment définiriez-vous votre association en trois mots ?
Solidarité, développement et aide à l’autonomie me paraissent adéquats.
Quels sont vos projets ?
Nos projets sont multiples en fonction des lieux. Par exemple pour un village de Côte d’Ivoire, nous souhaitons réaliser des forages, un élevage de poulet et financer un système solaire car il n’y a pas d’électricité localement.
Comment peut-on vous aider ?
On peut nous aider en faisant connaître notre association et en partageant les appels aux dons. Mais aussi, on peut devenir bénévoles. La seule condition, c’est d’avoir un gros cœur et l’envie d’aider les autres dans des actions humanitaires.
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