Le festival des Crêtes à St Jean du Bruel, le 11 septembre, c’est du trail estampillé Causses et Cévénnes ! L’Hirondelle St Jeantaise aux manettes a préparé une journée inoubliable aux aficionados des chemins et des sentiers. A l’affiche, un 8, 20 et un 40 kilomètres garantis 100 % émotions, efforts et nature.
Deux chevilles ouvrières de l’Hirondelle, Thierry Rouches, président, et Loïc Barthélémy, un des nombreux bénévoles, nous accompagnent dans la découverte des circuits. Ils confient « le trail à St Jean, c’est quelque chose de sacré. Nous avons un espace de jeux exceptionnel, nous attendons avec impatience tous les traileurs qui veulent tenter l’aventure ».
Les 8 kilomètres, la Crète Solidaire : pour découvrir l’aventure trail
Les 8 kilomètres, la Crète Solidaire, avec ses 300 mètres de dénivelé, ils sont idéals pour débuter l’aventure trail pour les novices. C’est un parcours autour de St Jean, à la découverte des vestiges du château d’Algues pour revenir sur l’Esplanade à St Jean.
Les 20 kilomètres, les 3 Crêtes : tonique, majestueux et nature
Un départ costaud sur la Sentinelle
Les 20 kilomètres, les 3 Crêtes, avec ses 900 mètres de dénivelé, « c’est du costaud avec 50 % de chemins et de monotraces » avoue Loïc. Il conseille « il faut mieux pratiquer le trail régulièrement pour se lancer sur cette épreuve ». Le départ se fait à l’esplanade, les coureurs commencent par une montée qui risque de taper dans les mollets. Loïc note « il est nécessaire de gérer son effort dès le début pour ne pas s’effondrer par la suite ». Les coureurs traversent le village par la route, des chemins et des monotraces pour arriver à la Sentinelle. Une statue de la vierge y surplombe tout St Jean avec une belle vue sur le village.
Le passage d’un univers forestier à un paysage caussenard
Ils descendent sur la Rougerie avant d’attaquer une côte de sept kilomètres où ils admirent les Gorges de la Dourbie. Au sommet, une partie roulante les conduit sur le Causse Bégon avec Barjac et la Bussière. « C’est le moment de recharger les accus ou de dérouler selon les envies » remarquent Loïc et Thierry. Ils arrivent ensuite à la Pierre Plantée, un ravito (solide et liquide) y attend les participants. « Le passage d’un univers forestier à un paysage caussenard, c’est une expérience insolite que vivent les aventuriers du jour » affirme Thierry.
A l’assaut de la vallée de la Dourbie
Puis, c’est une descente de quatre kilomètres très technique qui les emporte jusqu’à la passerelle du Tayrac. Ils y traversent la Dourbie et longent la rivière sur deux kilomètres. Ils enchaînent par un mur « costaud » qui les amènent à la croix du Tayrac. Un chemin forestier sur 3 kilomètres leur permet d’accélérer le rythme.
Et enfin, l’arrivée….
Une des dernières montées s’annonce, il faut escalader le rocher de la Barthe. St Jean se profile aux coureurs avant de redescendre sur le Viala. Le final est plus qu’à quelques encablures pour arriver à l’esplanade. « C’est un trail tonique, nature et majestueux, c’est que du bonheur qui attend les participants » affirme Loïc.
Les 40 km, les 8 Crêtes : « c’est vraiment du bon vieux trail à l’aveyronnaise
On reprend les 20 kilomètres jusqu’à la Sentinelle
Le 40 km, les 8 Crêtes, avec ses 1700 mètres de dénivelé, « c’est vraiment du bon vieux trail à l’aveyronnaise. Il y a des singles, des cailloux des passages techniques et roulants, c’est un condensé de tout ce qu’adorent les traileurs ! » dixit Thierry. Les coureurs reprennent le 20 kilomètres jusqu’à la Sentinelle. Ils déboulent ensuite sur un chemin forestier jusqu’à St Gleys pour aboutir à la vallée des Valettes.
C’est le moment de recharger les batteries
Ils remontent jusqu’au Causse Bégon avec le passage aux anciens fours à calamine. Le circuit devient plus roulant, ils passent vers l’œil de bœuf, l’ancienne voie romaine et le tombeau du Géant. Ils poursuivent sur le Causse et passent à Barjac, la Buissière puis à la Pierre Plantée pour un ravito (solide et liquide) au 15ième kilomètre.
A la découverte de la vallée de la Dourbie, « il va falloir serrer les dents »
Une descente les envoie dans les Gorges de la Dourbie jusqu’à la passerelle du Tayrac. « Une côte sur cinq kilomètres, où il va falloir serrer les dents, va marquer les esprits » constatent les organisateurs. Les coureurs passent par la forêt domaniale de la Guérite pour arriver au Rocher du Cayla.
Un paysage exceptionnel
« Il faut profiter du moment, c’est énorme ! Un cadre sensationnel singulier entre Cévennes et Aveyron s’offre à eux » insiste Thierry. Après, ils se lancent dans une descente pour remonter sur le rocher mythique du St Guiral. « Ils sont au sein d’un écrin de nature préservé, sauvage et unique » indique Thierry. Ils basculent ensuite sur la Croix de de la Guérite au 26eme kilomètre avec un ravito (solide et liquide). Ils continuent par une balade de six kilomètres sur les crêtes entourant St Jean par des sentiers rapides.
Une fin à bien négocier
Ils finissent par une descente sur la place De Gaulle avec un ravito (liquide) au 32ème kilomètre et une balade sur les crêtes pour aboutir à la croix des Prisonniers. C’est bientôt la fin, une monotrace catapulte les traileurs vers l’Esplanade. Il faudra faire attention à bien négocier cette dernière descente pour ne pas réduire à néant tous les efforts prodigués durant la journée qui se veut être exceptionnelle.
Des courses pour les enfants
A partir de 15h des courses pour enfants seront organisées :
- La crête sucrée 1000 mètres pour les 7-9 ans
- La crête chocolat 1500 mètres pour les 9-12 ans
- La crête royale 2500 mètres pour les 12-15 ans
Il est rappelé que le pass sanitaire ou un test PCR de moins de 72 heures est obligatoire pour participer. Les inscriptions sont jusqu’à vendredi soir sur le site et le jour même sur place. Un certificat médical d’aptitude à la pratique du trail en compétition est obligatoire pour s’inscrire.
est obligatoire pour participer
Pour plus d’informations :
Facebook : https://www.facebook.com/festivaldescretes
Site internet : https://festivaldescretes.com/index.php/accueil/